21.11.2015
Un nouveau port pour Kampala
C’est en présence du ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, et de son homologue ougandais, Sam Kutesa, que GAUFF Engineering a signé avec le ministère des transports le 21.11.2015 un contrat-cadre portant sur la planification et la construction de « Bukasa Port », le nouveau port trimodal de Kampala.
Jusqu’à maintenant, les marchandises allant en Ouganda de même que celles en sortant sont transportées par voie terrestre soit en passant par le Kenya, soit en traversant les trois autres pays avoisinants, à savoir le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie, ce deuxième itinéraire étant nettement plus coûteux. Le but du nouveau port qui sera situé sur la rive du lac Victoria est de procurer à cet état enclavé qu’est l’Ouganda une voie de transport plus économique et plus rapide pour atteindre la mer. Une fois le port construit, les marchandises pourront être transportées directement par bateau à Musoma ou à Mwanza en Tanzanie et, de là, par voie terrestre à Dar es Salam ou Tanga au bord de l’océan indien. Le volume d’investissement pour l’ensemble du projet est estimé à plus de 300 millions de dollars US.
Dans un premier temps, GAUFF élaborera un plan directeur et, à partir de celui-ci, une planification préalable pour le port y compris son raccordement au parc industriel et commercial de Kampala (« Kampala Industrial and Business Park »). Puis des mesures préparatoires aux travaux de construction suivront comme, par exemple, la viabilisation, l’installation du chantier et des aménagements pour pouvoir bâtir le futur mur de quai. Pendant les phases suivantes du projet, la construction du port même avec ses installations navales et toute son infrastructure aura lieu. Un élément important du contrat est la formation de base et la formation continue du personnel nécessaire à l’administration du port et à ses futures activités.
Ce grand projet d’infrastructure sera non seulement un moteur pour l’économie de l’Ouganda et de ses pays avoisinants mais, en tant qu’élément-clé dans le « corridor central », il sera aussi déterminant pour le développement de toute l’Afrique orientale.
